Alors que le secteur touristique se rétablit après la pandémie, plusieurs partis politiques cherchent à obtenir de meilleurs résultats. Le programme du Ia Ora te Nuna’a vise à atteindre 100 milliards de Fcfp de recettes touristiques, “soit 400 000 touristes”, mais avec la mise en place d’un système d’autorisation électronique de voyage (ESTA) polynésien pour entrer sur le territoire.
Le Tavini, quant à lui, vise à atteindre 600 000 touristes pour “compenser les transferts de l’État”. Pour accueillir un tel afflux, il est nécessaire d’améliorer la qualité et la capacité des infrastructures aériennes, d’autant plus que l’aéroport de Tahiti-Faa’a est proche de la saturation. Le parti A Here ia Porinetia ne prévoit pas de nouvelles infrastructures, mais vise plutôt à moderniser l’aéroport international existant pour le mettre au service du développement touristique.
Cependant, d’autres partis politiques considèrent que cet effort de modernisation est insuffisant. Le Tavini s’engage fermement à construire un nouvel aéroport international aux Marquises et à négocier avec l’État le transfert de l’aéroport de Tahiti-Faa’a au Pays.
Le Tapura adopte une approche plus prudente, mais envisage éventuellement des dessertes internationales dans trois autres archipels. Le parti d’Edouard Fritch souhaite ainsi “engager les études pour la construction des aéroports internationaux de Nuku Hiva, de Rangiroa et de Bora Bora”.
Le Ia Ora te Nuna’a ne prévoit pas de nouvel aéroport, mais le parti de Teva Rohfritsch souhaite augmenter la capacité aérienne en développant la flotte d’Air Tahiti Nui existante, tout en cherchant à “décarboner la destination” grâce à la mise en place d’éco-labels.
En somme, tous les partis politiques souhaitent accueillir davantage de touristes en Polynésie française, mais ont des approches différentes quant aux moyens à mettre en place pour y parvenir.