La semaine dernière, les littoraux de Moorea et de Hao ont été le théâtre de découvertes tragiques : un baleineau et une baleine à bec ont été retrouvés sans vie en l’espace d’une semaine. Ces incidents alarmants ont poussé l’association Mata Tohora, dédiée à la préservation des cétacés, à plaider en faveur d’une révision du Code de l’environnement en Polynésie française. L’objectif est de restreindre le nombre d’embarcations s’approchant des baleines tout en intégrant un volet « culture » dans la procédure lors des échouages.
Alors que la saison d’observation des baleines à bosse approche à grands pas, le gouvernement polynésien a annoncé qu’il maintiendrait le même nombre de prestataires autorisés à pratiquer le “whale watching” par rapport à l’année dernière. Cette décision intervient malgré les fortes pressions exercées par cette activité sur les cétacés.
ACTIONS DE SENSIBILISATION : MISSION OCÉANIA/CÉTACÉ Protection de l’environnement, les associations en action Depuis sa création en 2017, l’association Océania a mis un point d’honneur à protéger les cétacés de Polynésie française. Basée sur...